Appel aux dons : donner à terre, c'est sauver en mer !

À l’oc­ca­sion de leur campagne natio­nale de collecte, les Sauve­teurs en Mer rappellent que leur exis­tence et leur mobi­li­sa­tion reposent en grande partie sur la géné­ro­sité du public. 69 % du budget de la SNSM provient de ressources privées. Renou­vel­le­ment de la flotte de sauve­tage, moder­ni­sa­tion des équi­pe­ments, forma­tion des sauve­teurs… autant de postes de dépenses indis­pen­sables pour secou­rir toute personne en situa­tion de détresse, de la plage au large.

Parce qu’à chaque inter­ven­tion tout se joue en quelques minutes, parce que le sauve­tage doit s’ef­fec­tuer en toute sécu­rité pour tous, et parce que le soutien du grand public est indis­pen­sable à la péren­nité du modèle béné­vole et asso­cia­tif de la SNSM : un don peut tout chan­ger.

À terre comme en mer, chaque minute compte pour sauver des vies

Il est 23 heures, vous vous apprê­tez à vous coucher, lorsque votre télé­phone sonne. À cette heure-ci, vous savez déjà de quoi il s’agit : le patron du canot de sauve­tage réunit l’équi­page d’as­treinte. Une inter­ven­tion se prépare. Vous avez ¼ d’heure, pas plus, pour vous rendre au port et appa­reiller avec vos équi­piers. Le canot de sauve­tage s’élance dans l’obs­cu­rité sur une mer agitée. Chacun est concen­tré sur sa tâche : véri­fi­ca­tion des équi­pe­ments, étude de la zone de recherche, commu­ni­ca­tion radio avec le centre de surveillance et de sauve­tage, mise en place des guet­teurs … Les vagues déferlent sur le pont. Le projec­teur balaye l’eau noire. L’adré­na­line et l’inquié­tude montent. Tout est mis en œuvre pour arri­ver au plus vite… et sauver la vie des naufra­gés.

Ils s’ap­pellent Eric, Angèle, Yann ou Julia. Ils sont étudiants, retrai­tés, agents immo­bi­liers, méca­ni­ciens, restau­ra­teurs, profes­seurs des écoles… Leur point commun ? Ils sont béné­voles au service d’une même cause : le sauve­tage en mer. Ils répondent présents, 365 jours par an, 24 h sur 24, comme cette nuit. Pour bon nombre, cette mission relève de la fiction. Pour­tant, il s’agit du quoti­dien bien réel des Sauve­teurs en Mer enga­gés béné­vo­le­ment au sein de la SNSM. Un profes­sion­na­lisme qui néces­site une forma­tion longue et de haut niveau, de nombreux entraî­ne­ments… et d’y consa­crer une part impor­tante de son temps libre ou fami­lial. Mais il y a une mission tout aussi vitale qui est à la portée de tous, sans quit­ter la terre ferme : faire un don pour sauver des vies, en mer ou sur les plages du litto­ral.

La mission à terre pour sauver des vies en mer

Renfor­cer la sécu­rité des inter­ven­tions

Pour inter­ve­nir en toute sécu­rité et le plus effi­ca­ce­ment possible, les sauve­teurs doivent dispo­ser d’un maté­riel en parfait état : casques, gilets de sauve­tage, longes, tenues de mer, jumelles, radio… Des équi­pe­ments régu­liè­re­ment renou­ve­lés pour assu­rer la sécu­rité des sauve­teurs lors des inter­ven­tions, et plus large­ment des usagers de la mer. Une moder­ni­sa­tion néces­saire égale­ment pour s’adap­ter au mieux au nouvelles pratiques des usagers du litto­ral.

Plus de 9 millions d’eu­ros dépen­sés pour renou­ve­ler les équi­pe­ments des Sauve­teurs en Mer et leur permettre d’in­ter­ve­nir en toute sécu­rité.

Aider toujours plus de sauve­teurs à se former

En 2021, 442 000 heures de forma­tion ont été accom­plies, 5 619 exer­cices ont été réali­sés dans les stations de sauve­tage, 11 278 forma­tions ont été déli­vrées… Le besoin en forma­tion des béné­voles tend à s’ac­croître, car de moins en moins issus de profes­sions mari­times, les sauve­teurs doivent acqué­rir les compé­tences néces­saires pour accom­plir des missions de sauve­tage de la plage au large.

Un budget estimé à plus de 7 millions d’eu­ros par an à hori­zon 2026.

Rendre les secours toujours plus rapides et effi­caces

L’en­tre­tien de la flotte est indis­pen­sable pour se rendre au plus vite sur les lieux d’ac­ci­dent et sauver des vies. Hété­ro­gène et vieillis­sante, la flotte de la SNSM, compo­sée de près de 800 embar­ca­tions du canot tous temps au scoo­ter des mers se renou­velle à mesure que les moyens finan­ciers de la SNSM le permettent.

140 bateaux sont à renou­ve­ler d’ici dix ans, pour un montant avoi­si­nant les 100 millions d’eu­ros. Au regard de l’in­fla­tion, le coût des matières premières ne cessant d’aug­men­ter, le montant du programme Nouvelle Flotte devra sûre­ment être revu à la hausse.

Les Sauve­teurs en Mer se racontent

Version longue dispo­nible sur notre chaîne YouTube.

« Sans les dona­teurs, on n’au­rait pas tout le maté­riel néces­saire pour les inter­ven­tions, et mauvais maté­riel, mauvaise forma­tion, mauvais sauve­teur ! Avec du maté­riel perfor­mant, on a des sauve­teurs beau­coup plus perfor­mants. » – Anaïs, direc­trice adjointe du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion SNSM de l’Indre

« Faire un don à la SNSM contri­bue de manière directe à la sauve­garde de la vie humaine en permet­tant la forma­tion des futurs sauve­teurs embarqués et des nageurs sauve­teurs pour qu’ils puissent être le plus opéra­tion­nels possible en cas d’in­ter­ven­tion. » – Matthieu, forma­teur au centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion SNSM de Paris Ile-de-France.

« Les moyens nautiques coûtent extrê­me­ment cher et il faut que l’on puisse conti­nuer à inter­ve­nir en toute sécu­rité et pour ça, il n’y a pas que les forces vives qui embarquent, les dona­teurs embarquent à nos côtés. Sans dona­teurs, il n’y aurait pas de sauve­tage. » – Stépha­nie, prési­dente de la station SNSM de Roscoff.

Pour pour­suivre leurs missions, les Sauve­teurs en Mer comptent sur vous !

La SNSM est une asso­cia­tion recon­nue d’uti­lité publique depuis 1970. Jusqu’au 31 décembre, votre don à la SNSM vous fait béné­fi­cier de 66 % de réduc­tion sur le montant de votre don dans la limite de 20 % de votre revenu net impo­sable. Un don de 60 € ne vous revient en réalité qu’à 20,40 €.

Une autre façon de donner ? Gâter vos proches à Noël avec de beaux produits de l’uni­vers marin sur la boutique en ligne de la SNSM.

Visuels, vidéos et spots de la campagne sur ce lien.