La SNSM prend acte de la décision de justice rendue aujourd’hui, par laquelle le tribunal a reconnu que Philippe Capdeville, patron bénévole du canot de la station SNSM de Ouistreham, n’avait pas failli lors de sa mission de sauvetage du Breiz, à l’issue dramatique.
Philippe Capdeville est soulagé de se savoir relaxé, mais reste terriblement marqué par cette lourde épreuve, liée au drame lui-même et à la procédure intentée contre lui depuis trois ans.
La SNSM et ses 11 400 bénévoles s’associent une nouvelle fois à la peine des familles des trois victimes qui ont péri dans le naufrage du Breiz, alors même que les sauveteurs ont tout tenté pour les secourir. L’ensemble des sauveteurs est également profondément affecté par cette procédure judiciaire qui les fragilisent pour l’avenir, dans l’accomplissement de leur mission bénévole au service de tous.
En dépit de cette relaxe, le modèle bénévole de la SNSM et l’engagement des sauveteurs seront fortement impactés par ce dramatique événement. La SNSM attend une réaction politique rapide, efficace et adaptée à son statut afin d’assurer une protection juridique pour ses sauveteurs, tous bénévoles.