Emploi saisonnier : après l’été, ces sauveteurs sont transformés

Après un été chargé partout en France, la SNSM lance déjà les recru­te­ments pour les futurs Sauve­teurs en Mer qui surveille­ront les baignades sur les plages l’été prochain. Formez vous dès main­te­nant pour béné­fi­cier d’un emploi saison­nier durant l’été 2025 !

La SNSM dispose de 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) répar­tis partout en France, dans lesquels les futurs sauve­teurs peuvent s’ins­crire. L’objec­tif : se former au secou­risme et sauve­tage toute l’an­née et béné­fi­cier d’un emploi saison­nier assuré pour l’été !

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À chaque rentrée scolaire, la SNSM recrute les futurs sauve­teurs qui surveille­ront les plages la saison esti­vale suivante. Une forma­tion de 300 heures les engagent tout au long de l’an­née, sur leur temps libre ; les week-ends, le soir ou lors des vacances scolaires pour permettre à tous de pour­suivre leur acti­vité prin­ci­pale. Ils sont ensuite affec­tés en plage en début d’été.

Formés par la SNSM puis employés par les communes, ces secou­ristes surveillent les baignades et veillent à la sécu­rité des esti­vants ; au même titre que d’autres acteurs tels que les SDIS, CRS etc. Ce sont, en effet, les maires qui sont respon­sables de la sécu­rité de leurs plages dans la zone des 300 mètres à partir du litto­ral. Les sauve­teurs sont alors rétri­bués par la mairie qui les engage au titre d’un emploi saison­nier.

Les Sauve­teurs en Mer recru­tés béné­fi­cient l’été d’une solu­tion de loge­ment gratuit par les communes qui les emploient.

Pourquoi s’en­ga­ger ?

Deve­nir nageur sauve­teur à la SNSM, c’est s’as­su­rer de suivre une forma­tion vali­dée par des diplômes d’Etat et béné­fi­cier d’un emploi saison­nier. Inté­grer la SNSM, c’est aussi deve­nir membre d’une asso­cia­tion recon­nue pour ses valeurs de soli­da­rité, de dépas­se­ment de soi, d’an­ti­ci­pa­tion, de « profes­sion­na­lisme » et d’es­prit d’équipe. Autant de valeurs qui en font une véri­table école de vie et une expé­rience très enri­chis­sante, valo­ri­sable par la suite dans le cadre d’une recherche d’em­ploi.

Pour s’ins­crire ?

Rappro­chez vous du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) le plus proche de chez vous.

Ils étaient sauveteurs sur les plages cet été : témoignages de leur engagement

Yann, 27 ans, à la SNSM depuis 10 ans. Archi­tecte de forma­tion, désor­mais sauve­teur saison­nier – Formé au CFI d’Or­léans (Loiret), dont il est désor­mais direc­teur et forma­teur. En poste cet été à Royan (Charente-Mari­time) :

Yann nageur sauveteur de la SNSM

« Inspiré par mon frère, j’ai rejoint cette aven­ture humaine en 2015 après avoir entendu ses récits passion­nants. Ce qui m’at­ti­rait, c’était non seule­ment l’op­por­tu­nité d’un travail d’été stimu­lant, mais surtout le senti­ment de deve­nir utile aux autres. Paral­lè­le­ment à mes études en archi­tec­ture, j’ai ainsi pu travailler sur toutes les façades du litto­ral français, décou­vrir la variété des terri­toires et rencon­trer de fabu­leuses personnes. 

Cette « école de la vie » m’a donné envie de pour­suivre l’aven­ture post diplôme, ce pourquoi j’ai décidé de deve­nir sauve­teur « à plein temps », en montagne l’hi­ver et sur la plage l’été. Aujour­d’hui, je combine les saisons ce qui me permet de voya­ger tout en gardant un enga­ge­ment béné­vole fort. Cet été, en tant que chef de secteur sur la Côte Sauvage de Royan, j’ai pu coor­don­ner une équipe d’une soixan­taine de sauve­teurs répar­tis en sept postes de secours, et colla­bo­rer avec les diffé­rents services commu­naux, avec comme objec­tif commun la sécu­rité des usagers de la plage. »

Elise, 21 ans, à la SNSM depuis 4 ans. Etudiante en STAPS – Formée au CFI de Saint-Martin-de-Bréhal (Manche). En poste cet été à Pornic (Loire-Atlan­tique) :

nageuse sauveteuse de la SNSM

« Vivre cette aven­ture qui se prolonge d’an­née en année est magni­fique et avan­ta­geux pour quiconque qui souhai­te­rait s’y enga­ger. »

« Voisine du bord de mer, j’ai côtoyé depuis mon enfance le domaine mari­time en famille. Vivre à côté de la mer est incroyable, mais d’en faire son métier l’été l’est encore plus. En 2021, je me suis donc lancée dans ce parcours avec un attrait pour l’aide à la personne notam­ment grâce à mes études d’en­sei­gnante en acti­vité physique adap­tée.

Après quatre années à côtoyer la couleur orange, je peux aujour­d’hui dire que la SNSM n’est plus seule­ment une passion pour la mer, mais aussi des formi­dables rencontres, un appren­tis­sage conti­nuel et la décou­verte de nouveaux endroits, notam­ment les plages françaises.
Cet été pendant deux mois, j’étais cheffe de poste sur la plage de Pornic et j’ai pu œuvrer avec mon équipe à préser­ver la vie des personnes sur terre en mer. »

Léopold, 20 ans, à la SNSM depuis 1 an. Etudiant en lettres modernes – Formé au CFI de Lyon (Rhône). En poste cet été à Colle­ville-sur-Mer (Calva­dos) :

nageur sauveteur de la SNSM

 « Pour moi, la SNSM c’est le dépas­se­ment de soi, la cohé­sion et l’es­prit d’équipe »

« Même si j’ai toujours eu un goût parti­cu­lier pour le milieu marin, je n’ai rejoint la SNSM que l’an­née dernière. J’ai inté­gré la forma­tion sans trop savoir dans quoi je mettais les pieds. L’objec­tif premier était avant tout de me lancer un défi qui me permet­trait de me surpas­ser. Par la suite la promesse d’un job d’été stimu­lant et qui donne la possi­bi­lité de voya­ger m’a défi­ni­ti­ve­ment décidé. Tout en pour­sui­vant mes études de lettres modernes j’ai pu me former, et cette année a été pour moi un véri­table tour­nant.

La cohé­sion de ma promo­tion était telle­ment forte que je me suis tout de suite senti inté­gré à une véri­table famille. Cet été, j’ai pu partir en saison en Norman­die sur la plage d’Omaha Beach. J’y ai fait des rencontres formi­dables et la quié­tude de cette plage m’a permis d’exer­cer très serei­ne­ment mes fonc­tions de sauve­teur.

Cette année, j’ai décidé de suivre une forma­tion complé­men­taire pour pouvoir exer­cer sur les côtes dange­reuses. A côté de ça, je suis devenu aide forma­teur pour pouvoir trans­mettre le goût du sauve­tage et les valeurs de la SNSM aux futurs sauve­teurs. L’aven­ture conti­nue, et elle n’est pas prête de s’ar­rê­ter ! »

Pour les parents, une vraie fierté

Sylvain, père de Sixtine, sauve­teuse à la SNSM depuis 3 ans témoigne :

Sixtine est formée au CFI de Lille (Nord). En poste cet été à la Londe-les-Maures (Var)


« Sixtine a toujours été très à l’aise dans l’eau et faisait déjà des compé­ti­tions de nata­tion plus jeune. Quand on a entendu parler de la SNSM, on s’est dit pourquoi pas ; d’au­tant plus qu’elle était déjà enga­gée dans une asso­cia­tion au lycée. Depuis main­te­nant deux ans, je suis fier de la voir s’épa­nouir avec un vrai groupe de copains dans des valeurs d’en­traide, de dépas­se­ment de soi et de soli­da­rité. Plus que d’avoir la chance d’exer­cer un job d’été respon­sable, c’est très agréable de la voir s’in­ves­tir et deve­nir passion­née tout au long de l’an­née, en paral­lèle de ses études. L’état d’es­prit à la SNSM est excep­tion­nel, les jeunes gagnent en matu­rité, et la diver­sité des rencontres et des profils est une richesse. »

Pour s’ins­crire ?

Rappro­chez vous du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) proche de chez vous.

Le quadruple médaillé olym­pique Alain Bernard, à la rencontre les Sauve­teurs en Mer :

Surveillance des baignades l’été mais égale­ment sécu­rité d’évé­ne­ments l’an­née

En complé­ment de la surveillance des plages l’été, les sauve­teurs sont béné­voles le restant de l’an­née et mobi­li­sés dans le cadre de Dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours (DPS) lors de mani­fes­ta­tions spor­tives, nautiques ou cultu­relles

A titre d’exemple, en 2023, la SNSM a assuré les dispo­si­tifs de secours du festi­val de musique Hell­fest, du cham­pion­nat de France de surf aux Sables d’Olonne, des fêtes mari­times de Brest, du Défi Wind à Gruis­san, du Triath­lon de la Rochelle, du Défi Monte Cristo à Marseille, la Fête de l’eau à Lyon et de nombreux autres événe­ments…