Les Sauveteurs en Mer lancent leur campagne de recrutement pour l’été 2024

L’été 2024 s’an­nonce d’ores et déjà diffi­cile avec le retrait annoncé des CRS des plages et compte tenu de l’im­por­tant besoin en secou­ristes pour les Jeux Olym­piques, lais­sant présa­ger un défi­cit impor­tant dans les postes de secours sur les plages. Les renforts sont donc néces­saires. Rejoi­gnez-les dès septembre pour béné­fi­cier d’un emploi saison­nier l’été prochain !

Un avant-goût d’em­ploi saison­nier de Sauve­teur en Mer ?

Surveillance des plages l’été et sécu­rité d’évé­ne­ments l’an­née

En complé­ment des sauve­teurs embarqués qui sont présents 365 jours par an, 24 heures sur 24 pour secou­rir béné­vo­le­ment en mer les usagers, l’as­so­cia­tion forme les nageurs sauve­teurs, qui, employés par les communes, surveillent les plages durant l’été et veillent à la sécu­rité des esti­vants, au même titre que d’autres acteurs tels que les SDIS, les CRS, etc.

En effet, ce sont les maires qui sont respon­sables de la sécu­rité de leurs plages dans la zone des 300 mètres à partir du litto­ral. Les sauve­teurs sont alors rétri­bués par la mairie qui les engage au titre d’un emploi saison­nier.

Béné­voles tout le restant de l’an­née dans les 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) de la SNSM, ces sauve­teurs sont égale­ment mobi­li­sés dans le cadre de dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours (DPS) lors de mani­fes­ta­tions spor­tives, nautiques ou cultu­relles. À titre d’exemple, en 2022, la SNSM a assuré les dispo­si­tifs de secours du festi­val de musique Hell­fest, du cham­pion­nat de France de surf aux Sables d’Olonne, des fêtes mari­times de Brest, du Défi Wind à Gruis­san, du Triath­lon de la Rochelle, du Défi Monte Cristo à Marseille, de la Fête de l’eau à Lyon et de nombreux autres événe­ments.

Dispo­si­tifs prévi­sion­nels de secours © CFI SNSM

L’été, la SNSM joue un rôle clé dans l’amé­lio­ra­tion de la sécu­rité et contri­bue à dimi­nuer le nombre d’ac­ci­dents sur le litto­ral français en surveillant un tiers des plages françaises : augmen­ta­tion de la prise de risques des esti­vants, multi­pli­ca­tion des loisirs nautiques en bord de mer, phéno­mènes de grandes marées, cani­cules ou tempê­tes… Les risques sont nombreux et les inter­ven­tions variées sur la plage et dans la zone de baignade : noyades, malaises, acci­dents, piqûres, ou encore recherches d’en­fants perdus sur les plages.

Deux nageurs sauve­teurs sur un Jet-Ski® © Maxime Huriez

Une forma­tion complète

Formés par les béné­voles de la SNSM dans les 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) basés partout en France, les futurs nageurs sauve­teurs suivent un cursus d’un an sanc­tionné par 6 diplômes :

• BNSSA : Brevet natio­nal de sécu­rité et de sauve­tage aqua­tique
• PSE1 : Premiers secours en équipe de niveau 1
• PSE2 : Premiers secours en équipe de niveau 2
• Permis côtier
• CRR : Certi­fi­cat restreint de radio­­té­­lé­­pho­­nie
• SSA Litto­ral mention pilo­tage : Surveillance et sauve­tage aqua­tique sur le litto­ral. Le SSA est le dernier stage pratique qui valide l’en­semble de la forma­tion. Il est sanc­tionné par un certi­fi­cat de compé­tences reconnu par la Sécu­rité civile (arrêté du 19 février 2014).

Nageurs sauve­teurs en forma­tion © CFI SNSM

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