Au lendemain des fêtes de Noël, la SNSM reçoit un message des plus émouvant : « Cette année, j’ai ajouté deux santons à ma crèche : un marin en souvenir de mon oncle, et un sauveteur, en hommage à vos actions. » Haude a 55 ans et est archiviste communale depuis trente ans pour une mairie de la région parisienne. Bien que loin de sa région natale du nord de la France, elle garde toutefois en mémoire les vents violents et les embruns salés de la Manche agitée, qu’elle ira probablement retrouver à sa retraite.
Un amour familial pour la mer
Pour Haude, la mer est une histoire de famille. D’origine bretonne, elle a vécu une enfance marquée par les récits d’aventures de son grand-père, enrôlé dans la marine marchande, et de son oncle, marin dans la Marine nationale. « La mer coule dans mon sang, dit-elle. Même si je ne navigue pas moi-même, je profite du littoral plusieurs fois par an et je suis très attachée au dévouement des bénévoles de la SNSM. Je vois régulièrement leurs bateaux qui veillent au large de l’île d’Ouessant, où se trouve ma maison familiale. »
Le don régulier, plus besoin d’y penser !
Consciente des ressources importantes consacrées à l’entretien de la flotte, au renouvellement des équipements et à la formation des sauveteurs, Haude a décidé, il y a deux ans, de soutenir la SNSM en faisant un don mensuel régulier. Elle rappelle : « La SNSM est financée majoritairement par les dons des particuliers. Si les donateurs souscrivaient à un don mensuel, il serait plus facile pour l’association de définir son budget et d’anticiper ses actions. Je ne sors pas en mer, mais ma sœur et mon beau-frère possèdent un petit voilier de 7 mètres. Je suis rassurée de savoir que les Sauveteurs en Mer sont bien équipés et veillent sur ma famille en cas de danger. » Haude précise : Mon revenu est stable et régulier. Il m’est plus facile d’aider l’association par un petit don prélevé chaque mois plutôt que par un don ponctuel versé une fois dans l’année, qui serait financièrement plus contraignant et que je pourrais oublier de faire. » Si le prélèvement automatique simplifie la gestion des dons pour les donateurs, il réduit également la charge des tâches administratives des bénévoles et donne à l’association une meilleure visibilité sur ses ressources. Il reste modifiable à tout moment sur simple demande auprès du service des relations donateurs.
Article rédigé par Alexandra Cerqueira, diffusé dans le magazine Sauvetage n°159 (1er trimestre 2022).