Les apparences sont parfois trompeuses. Les rayons de juin sont moins craints par les estivants que ceux de juillet ou août. Ce sont pourtant les plus dangereux. Le soleil monte dans le ciel et atteint sa position la plus haute le 21 juin, lors du solstice d’été. La durée d’ensoleillement est maximale et les rayons sont donc plus virulents. Cette position du soleil permet aux UV d’éviter une partie des couches atmosphériques filtrantes. Ils sont donc plus agressifs pour la peau.
Il est donc impératif de se protéger dès les premiers rayons du soleil. Les nuages et la fraicheur invitent parfois à penser que le soleil n’est pas présent. Erreur ! Ses rayons sont agressifs même lorsque le ciel est gris. Les UV peuvent se réfléchir sur l’eau ou le sable et restent acerbes pour la peau. Ces rayons accélèrent le vieillissement des cellules cutanées. Une exposition prolongée peut provoquer des cancers à tous types de peaux.
Plus d’UV dans le Haut Jura qu’à Sidney
Plusieurs dermatologues de Franche-Comté ont lancé l’initiative Juin Jaune pour alerter sur l’impact du soleil dans le développement des cancers de la peau. Pour illustrer leur propos, ils expliquent que le 21 juin, il y a davantage d’UV dans le Haut Jura qu’à Sidney. Ainsi, les Français s’exposent souvent trop sans s’en apercevoir. Les statistiques de Santé Public France indiquent que 80% de ces pathologies sont liées à une exposition excessive au soleil. D’où l’importance de se protéger efficacement sans attendre.
Pour limiter l’impact des UV, il est impératif de porter des vêtements couvrants, de se parer d’un couvre-chef et de lunettes de soleil. Une fois équipé, il faut éviter de s’exposer directement entre 11 heures et 16 heures. De plus, il est nécessaire de rester à l’ombre. La réverbération des rayons à travers l’eau ou le sable nécessite d’être vigilant. Enfin, l’application d’une crème solaire est incontournable pour protéger sa peau. Toutefois, elle ne doit être qu’une protection complémentaire.
Redécouvrez nos conseils pour se protéger efficacement du soleil ici.
Article rédigé par Rémy Videau