Plus de 20 000 personnes prises en charge cet été en mer et sur les plages

À l’is­sue de la saison esti­vale, les Sauve­teurs en Mer dressent un premier bilan des opéra­tions de juin à septembre 2024. Assis­tances ou sauve­tages en mer, surveillance des baignades, prises en charge lors d’ac­ci­dents, vigies marées ou préven­tion, les acti­vi­tés des sauve­teurs ont été denses tout l’été.
 

Dépose d'une victime par hélicoptère
Les nageurs sauveteurs ont secouru près de 3 000 personnes cet été, comme ici à Propriano, en Corse. DR

Cet été, les Sauve­teurs en Mer ont été enga­gés sur 2 260 inter­ven­tions en mer, qu’il s’agisse d’opé­ra­tions de sauve­tage, d’as­sis­tance ou encore de trans­ports sani­taires entre les îles et le conti­nent. Ce sont ainsi près de 7 000 personnes qui ont été impliquées dans ces inter­ven­tions au large.

Côté litto­ral, les Sauve­teurs en Mer ont surveillé les plages tout l’été, alter­nant sensi­bi­li­sa­tion aux bonnes pratiques pour les baignades et les loisirs nautiques, gestes de premiers secours pour les bles­sés et prises en charges en cas de malaises, acci­dents, noyades. 18 000 actions de préven­tion ont ainsi été réali­sées, plus de 12 000 personnes ont été soignées, près de 3 000 secou­rues, près de 600 enfants perdus, recher­chés et retrou­vés à l’oc­ca­sion de plus de 2 500 inter­ven­tions aux abords des plages et dans la bande des 300 mètres en mer. 

Au total, ce premier bilan comp­ta­bi­lise plus de 20 000 personnes prises en charge par la SNSM de juin à septembre. (Ce bilan provi­soire prend en compte les données du 15 juin au 1er septembre 2024. Les données pour le sauve­tage litto­ral sont extraites d’un outil interne dont le déploie­ment n’in­clut pas encore l’in­té­gra­lité des postes de secours.)

Les motifs d’in­ter­ven­tions les plus courants

Les avaries de propul­sion sont la première cause des inter­ven­tions en mer. Dans le top des flot­teurs impliqués pour cette saison esti­vale, nous retrou­vons les bateaux de plai­sance à moteur, les voiliers, les stand-up paddles, les kite-surfs puis les navires de pêche, les kayaks ou encore les véhi­cules nautiques à moteur (notam­ment les scoo­ters des mers). Depuis les postes de secours sur les plages, c’est auprès des baigneurs que les sauve­teurs sont le plus mobi­li­sés.

Tout au long de l’an­née, et d’au­tant plus lors de la saison esti­vale, les Sauve­teurs en Mer s’ef­forcent donc à sensi­bi­li­ser les vacan­ciers aux bonnes pratiques lors des baignades et des sorties en mer.

Un contexte météo parti­cu­lier et des zones touris­tiques plus impliquées

L’été 2024 aura connu plusieurs épisodes alter­nés de salves orageuses et vagues de chaleur, notam­ment dans les régions médi­ter­ra­néennes et en Corse concen­trant la fréquence des acci­dents aux abords des plages sur les jours les plus enso­leillés. Les phéno­mènes de baïnes et grandes marées côté manche et atlan­tique ont égale­ment marqué la météo esti­vale mobi­li­sant les sauve­teurs à sensi­bi­li­ser les esti­vants.
A noter que la mobi­li­sa­tion de la SNSM a été la plus forte en Bretagne et Provence-Alpes-Côte-d’Azur auprès des plai­san­ciers en mer. Sur les plages, les Sauve­teurs en Mer sont le plus inter­ve­nus dans les zones balnéaires comme au Grau du Roi, la Rochelle, la Palmyre, Saint-Malo, Damgan ou encore Houl­gate.