Une nouvelle vague de semi-rigides en Bretagne

Les stations bretonnes se voient dotées de nouveaux semi-rigides. Des moyens parfai­te­ment adap­tés au sauve­tage à proxi­mité des côtes.

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Le nouveau semi-rigide de la SNSM Loctudy, le SNS 680 Perdrix

Le renou­vel­le­ment de la flotte passe, aussi, par l’ar­ri­vée de nouveaux semi-rigides dans les stations, de manière à renfor­cer l’ef­fi­ca­cité des inter­ven­tions. Comme en témoigne l’an­nonce des moyens déjà livrés, faite par Pierre Bichard, inspec­teur géné­ral Nord-Atlan­tique :

  • Loguivy-de-la-Mer, un Zeppe­lin XV PRO de 6,98 m, en octobre 2019, le SNS 738 Comman­dant Michel Renard.
  • Cama­ret-sur-Mer, un Zodiac Milpro SRA de 7,40 m en janvier 2020, le SNS 723 Tai Bihan.
  • Saint-Quay-Portrieux, un Zodiac Milpro SRR de 7,40 m en janvier 2020, le SNS 729 Raphaël.
  • Loctudy, un Zeppe­lin 20 V PRO de 6,10 m, en février 2020, le SNS 680 Perdrix.
  • Plou­guer­neau, un Zeppe­lin 20 V PRO de 6,10 m en février 2020, le SNS 679 Lilia I.

À venir, pour une bonne part avant l’été :

La station de l’Île de Sein pour­rait être, elle aussi, prochai­ne­ment dotée d’un nouveau semi-rigide.

Cette vague de nouveaux équi­pe­ments repré­sente un inves­tis­se­ment global de 900 000 €, souligne Pierre Bichard. Les dépar­te­ments et la région parti­cipent géné­ra­le­ment chacun à hauteur de 25 % du prix de chaque unité. Selon les caté­go­ries, les prix varient entre 50 000 et 135 000 € avec moteur et remorque.

En moyenne, l’es­pé­rance de vie d’un semi-rigide est d’une dizaine d’an­nées. « Tout dépend de l’uti­li­sa­tion qu’on en fait et des condi­tions de préser­va­tion, selon les stations, à l’abri dans un bâti­ment ou sur un ber, prêt à prendre la mer ».

Selon Pierre Bichard, « l’em­ploi de ce type d’em­bar­ca­tion tend à se déve­lop­per, car bon nombre d’in­ter­ven­tions ont lieu à proxi­mité de la côte, souvent au raz des rochers, là où il est néces­saire d’avoir un faible tirant d’eau pour inter­ve­nir ». Certaines stations ne disposent que de ce moyen. C’est le cas de Brigno­gan et de Cléder. Ailleurs, le semi-rigide s’avère un bon complé­ment dans certains types d’in­ter­ven­tions. « C’est le cas de Cama­ret-sur-Mer, qui dispose d’un canot tous temps et qui se voit désor­mais doté d’un semi-rigide pour inter­ve­nir, si néces­saire, dans la rade de Brest ».

À l’ar­ri­vée des nouveaux semi-rigides, les béné­voles des stations vont se former de nouveau. Pour mémoire, la région Bretagne est dotée de 51 stations de sauve­tage perma­nente avec 14 canots tout temps, 32 vedettes et 41 semi-rigides. En 2019, ces stations ont pris part à 1 200 inter­ven­tions.

 

Article de Fran­cis Salaün.