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Tout douce­ment, la grue extrait du moule un objet parfai­te­ment lisse et brillant, un beau bébé de 4 tonnes et 17 mètres de long. C’est la première coque de NSH1, le navire de sauve­tage hautu­rier le plus grand de la nouvelle flotte des Sauve­teurs en Mer .

Tout au long de l’an­née, les Sauve­teurs en Mer s’en­traînent et se forment pour être prêts à inter­ve­nir, en toutes circons­tances. Immer­sion lors d’une forma­tion pour les équi­piers embarqués, un essen­tiel pour tout sauve­teur SNSM. Au programme : révi­sion des bonnes pratiques, déve­lop­pe­ment des savoir-faire et échange entre sauve­teurs.

Les condi­tions entraî­nant les inter­ven­tions des sauve­teurs sont souvent les mêmes : le mistral qui souffle fort – jusqu’à 40 nœuds –, la mer qui s’agite et des plai­san­ciers parfois surpris ou qui paniquent. Alors que ces trois para­mètres sont réunis en ce jour de début d’au­tomne, la station de Carro inter­vient pour secou­rir un voilier de 10 mètres, en diffi­culté.

Le 2 septembre 2020, à la nuit tombée, les sauve­teurs de l’île d’Aix partent au secours d’un équi­page inex­pé­ri­menté et alcoo­lisé, victime de voiles déchi­rées et d’une panne d’es­sence. L’oc­ca­sion de rappe­ler des règles de sécu­rité essen­tielles !

Aujour­d’hui, le 1er décembre, c’est la Jour­née mondiale de la géné­ro­sité et de la soli­da­rité : le #Giving­Tues­day !